Le prix d'excellence synergologique a été crée en 2005. Il est décerné tous les deux ans . Il a été mis en œuvre avec l'objectif de populariser dans le monde de la synergologie , les projets jugés comme les plus innovants.
Le prix d'excellence est décerné aujourd'hui par un jury composé de synergologues récipiendaires du prix, présidé par Philippe Turchet en tant que créateur de la synergologie.
Les projets distingués jusque là donnent une tendance assez juste de l'évolution de la discipline . Au jour d'aujourd'hui le prix d'excellence synergologique à été remis trois fois à un lauréat européen et trois fois à un lauréat venant d'Amérique du Nord.

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Le prix d'excellence 2011

Le prix d'excellence synergologique 2011 a été remis à Paul Blais pour son travail sur les larmes.

A partir de l'analyse de cinquante vidéos tirées de situations réelles dans lesquelles les gens pleuraient, Paul Blais en est venu à la conclusion que si l'on appliquait une analyse sémantique rigoureuse permettant de se demander si la personne qui pleure est responsable ou non de ce qui se passe, le côté du visage sur lequel la main allait intervenir la première pouvait être prédit. Ces vidéos peuvent être soumises à un protocole hypothético déductif plus souvent appliqué dans le champ expérimental des sciences dites dures.
L'observation de ces vidéos a permis de se rendre compte par ailleurs qu'il n'y avait pas de lien de causalité direct entre la première larme coulant sur le visage et la répression de la trace de la larme par la main.

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Le prix d'excellence 2009

Le prix d'excellence 2009 est remis à Sylvie Lachance pour son travail sur la synergologie en lien avec le monde animal et notamment les grands singes.

Elle tend à ouvrir une perspective nouvelle proposant de  lier langage non verbal humain et langage animal à partir de l'étude comparée des animaux et des humains.

Sylvie Lachance note que l'observation de la volonté de fuir lorsqu'une personne est assise ne semblait pas pouvoir être analysée dans les mêmes termes que les microdémangeaisons symbolisant cette même volonté. D'une certaine manière l'observation de ces deux réalités pouvait même conduire à les opposer.

Ce travail réalisé autour de la réalité de l'être en fuite permet d'éclairer la notion de fuite d'une manière nouvelle. Il permet de comprendre en proposant une lecture logique de ces réalités envisagées conjointement, à quel point elles se confortent. C'est l'occasion de montrer en quoi le croisement de réalités synergologiques permet d'enrichir les concepts et de leur donner une épaisseur supplémentaire.

L'être en fuite se manifesterait donc de deux façons différentes selon que l'un ou l'autre des hémisphères cérébraux est mis à profit. Lorsque nos instincts émotifs de fuite s'imposent, l'hémisphère droit prédominerait et propserait un mouvement au corps dans l'espace. D'autre part, lorsqu'il serait question de prendre en compte différents éléments, extérieurs à soi, qui s'imposent, l'hémisphère gauche prédominerait et tenterait d'empêcher le corps de fuir, tout en actualisant, à sa façon, le désir de fuite de l'hémisphère droit, et provoquant la microdémangeaison qui amènera la main à effectuer une pression, une poussée sur le corps visant à le faire fuir.

Cet éclairage nouveau permet d'ouvrir sur la manière d'analyser l'information semble ouvrir des persectives nouvelles à nombres d'attitudes coprorelles animales, mai surtout humaines. Sa proposition est paradigmatique.

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Le prix d'excellence 2007

Le prix d’excellence synergologique 2007 a été décerné à France Gibbs pour son travail de typologie des positions assises sur une chaise. Elle explique et démontre comment la posture assise est motivée par l’attitude mentale de l’être humain.

France Gibbs montre en étayant son raisonnement sur l'observation et le décodage de vidéos que l'axe central du corps s'équilibre sur la gauche lorsque l'être humain est en situation de demande ou d'échange passif et sur sa droite lorsqu'il échange avec davantage de conviction voire d'agressivité. Elle montre également que l'attitude mentale n'est pas la même lorsque le corps se déséquilibre vers l'arrière gauche ou vers l'arrière droit.

Elle établit ainsi une typologie des positions sur la chaise indiquant neuf positions clairement identifiées. A partir d'elles il est possible de nuancer encore son jugement en prenant en compte aussi bien l'axe de la tête en position assise, puis l'épaule prédominante dans la communication.

Selon France Gibbs c'est la logique hémisphérique également appelée logique cérébrale qui est le phénomène présidant à cette réalité.