Dans ce fichier thématique des items synergologiques spécifiques sont mis en lien avec le phénomène qu'ils sont censés décrire.

Yacine AIOUAZ (2010) Etude sur les clignements de paupières. Rapport d'étape, Lausanne.
Dans le cadre de ce travail il s'agissait, dans un cadre quasi expérimental de mesurer la fréquence des clignements de paupières et la direction du regard en fonction du type de mémoire sollicitée, en réponse à une question ciblée. L'objectif principal était de mesurer les liens possibles entre discours, type de mémoire, direction du regard et clignements de paupières afin de permettre d'améliorer la lecture du comportement non verbal.  Cette étude permettait en outre de proposer de porter davantage d'attention aux concepts d'attention " cognitive " et d'attention " affective ".

RECHERCHE 16Jean Louis BARRIER (2013) Le non positif. Rapport d'étape, Montréal. L'auteur se demande pour quelles raisons des personnes alors qu'elles tiennent des propos neutres ou positifs (non négatifs) hochent elles la tête latéralement de gauche à droite ou de droite à gauche ce qui est le signe usuel du non, de la négation. L'auteur avance la piste que la discordance entre les paroles et le geste non conscient indique qu'elle ne pense pas ou ne croit pas ce qu'elle dit. Cette attitude pourrait entrer dans le cadre de la réflexion sur le mensonge.

Sylvie BASTIEN (2009) Les clignements de paupières en lien avec la nature des émotions. Rapport d'étape, Montréal.
L'auteur montre à partir d'un travail sur les clignements dissymétriques de paupières, à partir de dix huit vidéos retenues, que les microréactions les plus manifestes se produisent sur la partie gauche du visage lorsque des émotions négatives sont identifiées. Néanmoins 22 % des vidéos retenues laissent apparaître de façon très nette des microréactions de la paupière droite dans un contexte d'émotions négatives.

Chantal BERNARD (2009) Les applaudissements des perdants dans un contexte de remise de prix lors de galas, Rapport d'étape, Montréal.
L'auteure s'est demandé si les applaudissements lors de remise de prix était de même nature selon que l personne qui applaudit vient de perdre ou de gagner. Elle conclut que le mouvement ne saurait être un item discriminant, mais que le rejet du corps ou de la tête en arrière effectué par le perdant à l'annonce du gagnant, est revenu dans des proportions supérieures à celles du hasard, près de 70 % des cas.

Suzanne BERGERON et Laurier MATHIEU (2008) Les quadrants des yeux chez les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. Rapport, Montréal.
Selon la synergologie, la théorie du quadrant des yeux est reliée au sens de l'écriture, nous ne devrions pas noter de modification dans l'interprétation du quadrant des yeux chez les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer, même si leur mémoire est souvent lourdement touchée. Selon les observations des auteurs cette hypothèse de départ demanderait à être informée. Ils ont constaté qu'au fur et à mesure de l'installation de la maladie, le quadrant des yeux (mémoire du passé vers la gauche) finit par s'estomper.

Paul BLAIS (2010) Etude Synergologique sur les larmes. Rapport, Montréal.
L'auteur à partir de vidéos tirées de situations réelles dans lesquelles des personnes sont amenées à pleurer se demande ou se produit le premier contact que fait la main pour venir essuyer les larmes ce fait de quel côté ? Et ce côté a-t-il une signification? L'auteur permet de comprendre que derrière le côté choisi pour essuyer la première larme une problématique liée à la nature de la responsabilité, cause de déclenchement des larmes semble émerger. Ce travail a valu à son auteur le prix d'excellence synergologique, 2011.

Dominique BLANCHARD (2013) Signification synergologique des mouvements d'épaules. Rapport, Paris.
L'auteur compare différents mouvements d'épaule en tentant de produire des horizons de sens. Il identifie dans l'axe du temps des items postverbaux, ce qui constitue une originalité en synergologie.

France BOLDUC (2013) Les clignements lors de la colère. Rapport, Québec.
La variation du nombre de clignements de paupières liée à la production d'une émotion hypertonique négative tournée vers l'autre semble pouvoir être confirmée au terme d'une travail basé sur de très nombreuses vidéos et d'un traitement statistique descriptif de l'information. L'étape future permise par ce travail serait la production de statistiques inférentielles.

Patricia CALAME (2009) La position du pied en position assise. Rapport, Lausanne.
L'auteure a rapproché les gestes des pieds et des mains en position assise. Elle en arrive à la conclusion que lorsque les pieds s'expriment en bougeant, les mains ont tendance à traduire des positions de mise à distance (M4 en langage synergologique). Elle note également, que les positions des pieds des hommes et des femmes ne sont pas significativement différents.

Mirko CROCE (2014) Le choix par le regard. Rapport Lausanne. Dans ce travail, l'auteur démontre lors d'une démarche qualitative réalisée à partir de vidéos tirées d'émissions télévisuelles que le regard détermine le choix que la personne a fait avant de l'exprimer, lorsqu'elle a à discriminer et doit choisir entre plusieurs personnes.

Georges DERID (2013) Les morsures des lèvres. Rapport, Paris.
La mobilité de la bouche a été finement décrite et codifiée en synergologie suivant les axes transversaux (droite, gauche) et longitudinaux (haut, bas). L'axe sagittal, et en particulier les morsures, ne sont peu ou pas encore explorés. Cette étude porte donc sur l'analyse de cet item général afin de déterminer une codification et des horizons de sens. Différents propositions d'items supplémentaires accompagnés d'horizons de sens semblent susceptibles de pouvoir enrichir la grille synergologique.

Tania DESJARDINS (2011) Principes d'exploration de la main dan les cheveux.  Rapport, Montréal.
A partir d'extraits vidéo l'auteure a permis d'identifier de nouvelles catégories d'action de la main dans les cheveux assortis d'horizons de sens. L'intérêt de ce travail riche, semble être d'être transféré dans le contenu des cours de formation pour constituer un module.

Elliot DUCREST (2014) Perception de l'hémisphéricité à travers la présentation d'hémivisages. Rapport Lausanne. A partir d'un sondage visant à présenter le même hémivisage sous des perspectives différentes à partir d'images fixes , l'auteur montre que lorsque l'hémivisage gauche est davantage présent sur une photographie que l'hémivisage droit la personne semble plus attirante pour celle qui regarde l'image.

Coralie EHINGER (2014) Du sanpaku dissymétrique au sanpaku surligneur. Rapport Lausanne. L'auteure pose la question de l'origine des sanpaku qui apparaissent sur un seul œil, autrement dit les sanpaku dissymétriques. Elle en vient à la conclusion qu'un sanpaku dissymétrique a tendance à aller de pair avec l'axe de tête rotatif. Une partie substantielle du travail porte sur ne discussion épitémologique autour de ces notions et concepts.

Wiam FIROUZABADI (2014). L'éternuement. Rapport Lausanne. A partir d'une méthode itérative effectuée autour d'observation de vidéos de personnes en situation d'éternuement, l'auteur en vient à considérer que l'éternuement, acte mi-conscient se rapproche au niveau itemique de l'expression du dégoût. Il propsoe propose de mettre en cet acte mi-conscient en lien avec l'émotion de dégoût sur la base des items observés. Il note également que la lecture synergologique ne permet pas de croiser le mode d'éternuement avec une construction théorique relative à la nature de la personnalité.

Ismaël FLORES et Clerc, M. (2009) Etude synergologique sur la veste. Rapport, Lausanne, Suisse.
L'observation de la manière de mettre ou enlever sa veste peut-elle nous informer synergologiquement sur l'état d'être de la personne ? Une personne peut-elle changer sa manière d'enfiler sa veste en fonction de l'échange ? Le geste moteur gauche indique-t-il une personne plus spontanée, extravertie, inventive, créatrice et le droit, une personne davantage dans le contrôle ? Les auteurs notent qu'en début d'étude,  l'action du premier bras dans le mouvement de veste est observée. Dans la majorité des cas, il s'agit du bras dominant. Par contre le synchronisme des épaules peut varier d'un individu à l'autre et d'un moment à l'autre. Lorsque les deux épaules sont découvertes en même temps, la personne semble plus spontanée (ALG, ARG, sourire.). A l'opposé, l'asynchronisme des épaules traduit une personne plus en contrôle (ASS, ASI, ALD, R_5161_A.).

Dimitri FROSIO (2014) Le déplacement Statue_Chaise (S_C) à Statue_Debout (S_D) sous l'influence des signes de rejet ou d'adhésion. Rapport Lausanne. L'auteur émet l'idée que le côté vers lequel la personne se lève peut se lire comme un geste effectué par les bras et les mains sous l'influence de la logique neuro-symbolique et plus particulièrement dans sa dimension socio-affective, relié précisément à ce qui nous plaît ou ce qui ne nous plaît pas. le travail réalisé sur une base quantitativeamène à constater que malgré des items et des assates bien spécifiques à une lecture dans une dimension socio-affective du "j'adhère, je rejette", à la lecture d'images positives ou négatives, et lors de visionnement de vidéos dites de clash sur l'internet, le mouvement engendré dans une direction ou une autre ne peut pas être prédit sur ette base. Il n'est donc pas possible d'affirmer assurément qu'une personne partira sur la gauche ou sur la droite, selon son affect, partant d'une position assise vers une position debout.

Jacqueline GASSER (2014) Rides autour de la bouche. Rapport Lausanne. L'auteure se demande s'il existe une corrélation entre l'axe de tête préférentiel, rotatif ou latéral, et les rides. Et quelle inluence les rides droites ou gauches ont sur la perceptnoi de l'interlocuteur Elle en vient à infirmer l'hypothèse de départ. L'axe de tête préférentiel, rotatif ou latéral, ne semblant, au terme de la recherche, ne pas avoir d'influence sur la nature des rides. Elle note cependant, que le côté gauche est considéré comme plus sympathique que le côté droit.

Philippe GIARRUSSO (2011) La direction de l'axe rotatif de tête dans la production de l'émission verbale "non". Rapport, Paris.
Cette étude nous montre que la direction de l'axe rotatif de tête dans la production verbale " non " est bien influencée par la relation entre les interlocuteurs. En effet, le questionneur " sympathique " et connu des candidats présente des résultats probants quant au nombre d'items du lien dans la relation (R_1_ARG) ainsi qu'aux nombres de faux non (R_1_NON_F).
D'après les résultats obtenus pour le questionneur " nonchalant " il est fort de constater un nombre plus important de vrai non (R_1_NON) en axe rotatif de tête mixte (R_1_ARG et R_1_ARD) ce qui confirme que quand la relation est distante, extérieure ou en contrôle, le mouvement rotatif d'axe de tête est très souvent spontané et repris comme vrai non R_1_NO.

Joël GUERRIAU (2012) Reconnaissance de la peur à partir d'une expérience. Clou t'es moi.  Rapport, Paris.
A partir d'une expérience l'auteur mettant les participants dans une condition de peur liée à un message qu'ils auront à faire passer montre comment ces items sont reconnaissables sur l'expression des visages .

Kathy HAMEL (2009) L'oeil sampaku. Rapport d'étape, Montréal
L'oeil sampaku est défini précisément dans ce travail comme un état émotionnel repérable dans la zone de l'oeil au-dessus et au-dessous de l'iris. Il est un item de déplaisir. L'auteure constate qu'on retrouve des items hypertoniques accompagnant le sampaku sous formes de micromouvements et des items hypotoniques dans la statue. Chez les individus affichant un sampaku fréquent, l'expression générale est plus atonique lors de la présence de sampaku et nettement plus tonique lorsqu'ils disparaissent. Elle donne à penser que les sanpakus seraient autant un item signifiant l'hypotonicité que l'émotion négative.

Claire HEGGEN (2010) Les dires du cou, pour une théorie des axes du cou, Rapport d'étape, Paris.
Ce travail est une première tentative en synergologie pour distinguer les diverses positions du cou dans la communication et d'en dégager les possibles horizons de sens en jeu, dans les relations réciproques qu'entretiennent la tête et le cou. Il permet d'apporter un éclairage particulier sur le rôle du cou dans la relation et favorise la mise à jour du principe de fonctionnement des axes combinés de tête, liés à d'autres segments du corps. Ce faisant l'auteure propose de nouvelles pistes de croisements combinés d'items synergologiques qui jusqu'alors n'étaient pas envisagés en concordance.

Guy HOUDINET et Verdirosi, I (2011) Repérage des figures d'autorité. Rapport Paris.
Les auteurs montrent grâce à l'utilisation d'une banque de vidéos dans lesquelles de mêmes personnages sont observables à plusieurs reprises que les figures d'autorité Conquérante et Vigilante sont repérables à des items récurrents.

Judith LAPIERRE et Dominique OLIVIER (2013) L'intention du sourire et du rire en situation de non-dits. Rapport, Montréal.  
A travers des vidéos tirées de données provoquées, les auteures font la démonstration que le sourire sert davantage à masquer un malaise qu'à créer un lien en situation de non-dits mensonger.  Selon elles, l'intention de rire en situation de non-dits mensongers serait liée à la peur d'être découvert plutôt qu'a gagner du temps, pour réfléchir, alors que c'était l'hypothèse de départ. Elles montrent d'autre part que le rire est davantage présent en situation de production de discours mensonger qu'en situation de production de discours véridique.

Lyne LÉGARÉ (2009) Les signes de rejet et la synergologie. Rapport d'étape, Québec.
La problématique était la suivante : peut-on lire les signes de rejet sur le visage et sur le corps d'un individu ?  Elle a conduit à établir une différenciation dans le rejet entre gestes de propulsion, gestes de recul, gestes de lourdeur, gestes de dégoût, gestes de protection, gestes d'exclusion et amené la conclusion que plus l'intimidateur acquière du pouvoir, plus les signes de rejet s'intensifient et plus l'autre personne se sent persécutée.

Rénald MARCHAND (2009) Le stylo en synergologie , l'expression de l'intellect, de la pensée, de l'idée. Essai sur les déductions synergologiques provenant de la manipulation du stylo ou du crayon lors d'échanges avec d'autres". Rapport, Montréal.
L'auteur dans le prolongement de ce que d'autres auteurs disent des gestes de préhension, montre que tout objet placé sous la main et qui peut être regardé, touché, manipulé, devient un prolongement de la gestuelle corporelle. Il montre en l'occurrence à partir d'un travail phénoménologique que les positions du stylo et de la tablette sur le plan de travail, s'analysent aussi à partir de la même typologie que les positions sur la chaise et proposent un essai de typologie des positions passives du stylo et de la tablette sur le plan de travail.

Chloé SAVOY (2011) Signification synergologique des haussements rapides d'épaules. Rapport, Lausanne.
A travers l'analyse de vidéos tirées de situations réelles les résultats montrent des différences évidentes entre les mouvements d'épaule droite et gauche. On note aussi un lien évident entre le mouvement d'épaule et l'énoncé.
Le mouvement à droite représente quelque chose de plutôt négatif. Et le haussement d'épaule gauche devrait plutôt être interprété comme modulateur du discours.

Fabio SCASCIGHINI (2009) L'influence du statut hiérarchique sur la position dans l'espace, en situation de déplacement. Rapport, Lausanne.
L'auteur à l'aide d'une banque de données de photographies sur lesquelles des individus se promènent en binôme, en position de dominance ou de soumission caractérisée, montre que les dominants ont tendance à se tenir à la gauche des personnes dominées, dans une proportion avoisinant 80 %. Ces observations recoupent d'autres observations, relatives au rapport hommes-femmes en situation de déplacement.

Geneviève SMAL (2012) La prise de parole en public. Rapport, Paris.
L'auteure fait la démonstration à partir de vidéos tirées d'une banque de données, que certains item de stress sont repérables au moment de la prise de parle en public, récurrents dans le groupes , même s'ils sont idiosyncratiques.

TREMBLAY L.E. (2014) Mimétisme et clignements de paupières. L'hypothèse de départ voulait que les clignemnts de paupières soient influencés par les clignements de paupières de nos interlocuteurs, avec l'objectif de montrer que plus une personne clignera des paupières, plus son interlocuteur clignera des paupières. Il s'avère que l'hypothèse de départ n'a pas été validée et que les données compilées ne révèlent rien de particulier en ce qui concerne les clignements de paupières outre qu'ils ne semblent pas, dans cette étude particulière, être considérés comme contribuant au mimétisme.

Serge VAILLANCOURT (2009) Les pauses sonores, un pont tissé entre le para verbal et le pré-verbal. Rapport d'étape, Montréal.
La pause sonore est le moment précédent la réponse à une question. La personne ne répond pas mais produit une onomatopée. Tous les moments précédents des questions difficiles ne sont pas précédés de pauses sonores. L'auteur montre en liant ce nouvel item à d'autres items, notamment les quadrants du regard, que le temps de pause sonore permet à l'émetteur bruyant de conserver la parole jusqu'au moment ou il formulera sa réponse. Ce nouvel item d'origine para-verbal peut être intégré aux codes de lectures synergologiques car il est toujours lu en présence d'items les items liés au langage corporel.

Nicole VENTURA-MONTAVON (2014) Le choix inconscient de l'accès à une chaise. Rapport Lausanne. Sur la base quantitative issue de l'analyse de 132 vidéos, L'auteure montre que les situations émotionnelles provoquées en interaction pourraient être mises en lien avec le choix inconscient de la chaise choisie au moment de s'asseoir. Des indicateurs prosodiques liés à l'intensité de la voix selon le choix de la chaise conforteraient les items corporels de nature proxémique présentés.